Depuis 50 ans, l’agriculture a subi de nombreuses transformations (mécanisation…), les conditions de vie ont évolué. Les facteurs de déprise sont multiples :
- Contraintes naturelles : les sols sont particulièrement difficiles à mettre en valeur sans aménagements lourds (drainage, irrigation). Leur composition leur donne une faible potentialité de production.
- Pression sur le marché foncier : l’influence des propriétaires fonciers pour l’achat de terres (terrains de loisirs, de chasse et de pêche) engendre une augmentation des prix des terres agricoles (l'hectare loué au chasseur rapporte davantage que s'il était consacré aux céréales ou à la pâture). Ainsi, beaucoup de petits propriétaires préfèrent louer leurs terres à des sociétés de chasse plutôt que de produire du blé, du lait ou de la viande.
- Pression cynégétique : la cohabitation avec la chasse complique les conditions d'exploitation agricole : récoltes facilement saccagées, conflits sur les clôtures, ...
- Pression urbaine : présent surtout en Sologne viticole, le mitage de l’espace agricole aboutit à une diminution des surfaces agricoles. La taille moyenne des exploitations se réduit et le parcellaire se morcelle. Les techniques culturales récentes (mécanisation..) n’étant pas adaptées, cela implique un surcoût de travail.
- Difficulté d’organisation de certaines filières : en raison d’un volume de production insuffisant (dispersion croissante des élevages augmentant les coûts de collecte pour le lait et entraînant une disparition progressive des services spécifiques) et d'un manque de valorisation (certaines productions légumières en Sologne viticole)
- Faible renouvellement des exploitations : une forte proportion d’agriculteurs âgés et la conjoncture actuelle ne poussant pas les jeunes à s’installer, l’agriculture solognote tend à diminuer. Ainsi, il n’y a qu’une seule installation pour 4 départs (1 sur 3 en moyenne nationale) ; deux exploitations sur trois ont disparu en douze ans.