[blockquote]Les tourbières présentent de multiples intérêts.[/blockquote]

Biologique et écologique : Elles sont un réservoir de biodiversité.
Certaines plantes sont inféodées et adaptées aux conditions extrêmes qu’offrent les tourbières et ne vivent que dans ce milieu.
Scientifique : ce sont des milieux vivants, objets d’études pour les comprendre et les connaître.
Paléontologique : puisque ce qui tombe dans une tourbière ne se dégrade pas. C’est ainsi que des os de mammouths ont été retrouvés dans les tourbières de Russie. L’étude des pollens piégés dans la tourbe permet de connaître les climats passés et leurs évolutions.
Ethnologique : les archéologues y ont mis au jour des momies, des outils des civilisations passées.
Economique : dans le cas d’extraction de la tourbe, de visites touristiques.
Ecologique fonctionnelle : elles participent à la régulation des niveaux d’eau. Elles jouent un rôle d’éponge limitant l’impact des crues et des sécheresses.
Paysagère : en contribuant à la diversification des paysages.
Pédagogique : Elles enseignent les éléments du passé et du présent.
Milieu transitoire, les tourbières sont vouées à disparaître naturellement si aucune action n’est mise en œuvre pour les préserver. L’évolution du climat, les modifications hydriques sont les causes naturelles de disparition ou de dégradation des tourbières.

L’abandon agricole, le pompage de l’eau, les apports de fertilisants sont des causes réversibles de leur dégradation. En revanche, incendie intense, culture intensive, exploitation industrielle, creusements de plans d’eau, décharges, remblais sont des causes irréversibles de leur disparition.